Voici quelques photos prises lors de la randonnée que j’ai fait dans le massif des Aravis cet été. Changement de décor par rapport aux montagnes de Chamonix de d’habitude. C’est une découverte : la géologie et le relief n’ont rien à voir avec les massifs alpins. Ça tombe bien, ce sont les Préalpes. Notre périple de 4 jours nous amène à découvrir des paysages très contrastés, entre des alpages verdoyants de moyenne montagne et les paysages très minéraux, voire lunaires, composés de dalles calcaires et de pierriers.
- Premier jour : départ en début d’après-midi de Burzier (904m) au-dessus de Sallanches, en direction du vallon de Doran (1485m), charmant vallon d’alpage, où est situé le refuge du même nom. Dîner gastronomique et montagnard (comprendre de très bon niveau pour un refuge et copieux) : farcement, joues de porc aux myrtilles accompagnées d’un gratin de crozets, tartes maison. A en regretter de ne pas avoir marché d’avantage dans la journée. Nuit au refuge.
- Deuxième jour : montée au col des Verts (2499m) par le col des Arrêtes Noires (2178m), puis redescente sur le versant nord jusqu’au refuge de Gramusset (2164m), situé au pied de la Pointe Percée sur une immense dalle calcaire riche en fossiles. Nuit au refuge, sur une table dans le réfectoire, après avoir tenté de m’endormir dans un dortoir exigu, sans air et rempli de ronfleurs et de voisins agités dans leur sommeil…
- Troisième jour : départ tôt le matin pour la Pointe Percée (2750m), point culminant des Aravis. Retour au refuge de Gramusset en fin de matinée. Après le déjeuner et une bonne sieste sur la terrasse en plein soleil, départ pour le refuge de la Bombardellaz (1537m) pour y passer la nuit.
- Dernier jour : départ de bonne heure pour monter au passage de la Grande Forclaz (2311m), pour redescendre sur le versant sud des Aravis par le vallon des Fours et le refuge de Mayère (1563m), jusqu’à Burzier, notre point de départ.
Le clou de la randonnée était la montée à la Pointe Percée. Elle se fait dans un immense couloir de roche calcaire. La progression est très particulière : elle ne s’apparente pas vraiment à de la randonnée tranquille, sans être de l’escalade de paroi rocheuse. A l’issue de la montée, on découvre une vue superbe à 360° sur les Alpes et le Jura. Un vrai régal pour l’œil, en particulier celui du photographe ! La météo est juste un peu trop bonne : le ciel gagnerait à être rempli de quelques nuages pour éviter le “vide” d’un bleu azur sur les photos.
La redescente n’est pas de tout repos. Pas question de dés-escalader : le relief ne s’y prête pas. La seule solution est face à la pente comme si l’on descendait un escalier. Sauf que certaines marches sont quasi hautes comme une jambe d’adulte. Ne pas hésiter à poser les fesses…
Vous retrouverez d’autres photos faites lors de cette randonnée dans la galerie dédiée : Tour des Aravis.